you say you're in the game but i've yet to see you play.

HEIDI VASILOV

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each man kills the thing he loves, some kill their love when they are young and some when they are old.. for each man kills the thing he loves, yet each man does not die.

emiliaclarke

NOM, PRÉNOMS : Née Heidi Vasilov, un patronyme russe hérité de son père, idole de toujours. Elle a tenu à conserver son nom dans les affaires en hommage à cet homme bien que civilement parlant, elle soit devenue Dunnet en s'unissant à son français de mari, très chic. - ÂGE ET DATE DE NAISS. : Heidi a eu vingt-sept ans le 6 septembre. - NATIONALITÉ ET LIEU DE NAISS. : Possède la bi-nationalité Russe-Américaine étant née à Moscou. - ORIGINE, LANGUES PARLÉES : Russe, anglais et quelques mots de français que son mari lui a enseigné, principalement du dirty talk et des insultes: l'essentiel, en somme. - À BOSTON DEPUIS : Elle est venue sur le sol américain lors de sa dix-neuvième année afin d'y démarrer ses études et n'en est jamais partie. - BOULOT OU ÉTUDES + REVENU : Après de longues années d'études sur l'art et son histoire mélangé à des études de management et de bons contacts, Heidi a ouvert une galerie d'art, elle n'a ainsi pas de quoi se plaindre, même si elle le fait quand même. - ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, pendant l'adolescence elle s'est inventée une bisexualité pour faire parler d'elle mais lors d'un action ou vérité il s'est avéré qu'elle parlait plus qu'elle ne jouait. - STATUT MATRIMONIAL : Après quatre ans et un garçon, quatre années mêlant amour et verres brisés, Heidi et son mari ne sont finalement plus d'accord que sur une chose: leur union doit cesser. Plus facile à dire qu'à faire, deux emplois du temps surbookés, deux tempéraments clairement incompatibles, entre vengeances et rancoeurs tout est bon pour couler l'autre une dernière fois. - TRAITS DE CARACTÈRE : hystérique, ambitieuse, déterminée, attachante, aimante, passionnée, sans-gêne, maligne, insupportable, colérique. - GROUPE : eyes.

it's not that hard being a nerd

Heidi a développé un intérêt pour l'art et le commerce très tôt. Petite déjà elle marchandait avec ses cousins pour qu'ils puissent filer en douce et qu'elle les couvre, elle troquait son goûter contre celui de ses camarades en s'ajoutant des intérêts. Bénéfices et arts sont ainsi apparus sous ses yeux comme l'ultime but. L'art, Heidi n'a pas le don de le faire. Elle a cependant l'oeil de reconnaître celui qui peut être exploité et vendu au prix le plus cher. Elle aime énormément les toiles de Dali. › Son père est son modèle sur terre. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, elle ne joue pas de rôle face à lui, elle ne se fait pas passer pour une ingénue. Son père connait tout de ses vices. C'est d'ailleurs de lui qu'elle les tient. Politique russe bien placé, elle a toujours admiré son parcours et qu'il la soutienne dans ses actions la rend très fière. Ce n'est peut être pas un honnête homme, mais ça n'est pas bien grave, Heidi n'est pas innocente elle non plus. Ce qu'elle sait cependant, c'est qu'elle a un père aimant. › Elle a perdu son frère aîné il y a de cela quatre ans dans un accident de voiture. Heidi n'en parle jamais. Certains ont la bonté d'assimiler son mauvais caractère à cette douloureuse perte, mais la vérité est qu'Heidi a toujours eu un sale caractère et n'était pas vraiment proche de son aîné. C'est à cette période là qu'elle a baissé les armes et a rencontré son mari, un français. › Il y a de cela deux ans, ils ont décidé d'adopter un petit garçon de trois ans, originaire du Pakistan, Subhan.

Spoiler:

i only want you on the weekend
you're like a penny on the pavement
i pick you up, i put you down 
(only on the weekend)

Elle fait les cent pas, bouillonnante. Elle n'écoute pas les mots qui découlent de ses lèvres de menteur, ublyudok. Si elle suivait son coeur, là maintenant, comme il la supplie de le faire, elle l'enverrai valser jusqu'à l'autre bout de l'immense salle vide où, quelques heures plus tôt étaient postés de nombreuses toiles d'artistes qu'elle représente. « Que j'écoute mon coeur? » répète-t-elle ironiquement à s'en fendre son plus large sourire. « Moi je devrais écouter mon coeur alors que toi tu n'écoutes que ton pénis? C'est une blague, putain. » Ses mains font des gestes immenses, dépassant ce que ses mots ne peuvent exprimer. « Heidi, s'il te plaît, écoute-moi. C'était une erreur, un accident, ça n'arrivera plus. » Ils disent tous la même chose, à croire que l'homme qui baise et celui qui aime sont deux personnes complètement indépendantes l'une de l'autre. Mais Heidi n'y croit pas, on ne peut pas prétendre aimer quelqu'un et l'avoir suffisamment hors de la tête pour s'abandonner à un autre. Et de toute façon, elle n'est absolument pas d'humeur à l'écouter brailler. « Mais merde, tu ne baises... – elle s'interrompt face à son air choqué. Heidi a toujours surpris de sa vulgarité sans pareil, transparente sous toutes les coutures et dépourvue de honte, elle se fiche éperdument d'épargner qui que ce soit avec son langage. Excuse-moi, fait l'amour, parce que tu es un homme respectable. Eh bien ça n'arrive pas simplement comme ça. » Il lève les yeux au ciel, démuni face à sa femme dont les allures ont plus souvent partagé celles du dragon que d'une femme tendre. C'est ce qui lui a plu chez elle, c'est aujourd'hui ce qui lui donne envie de la claquer assez fort pour qu'elle la ferme une fois pour toute. « Tu ne comprends rien! Ce n'est pas ce que tu crois.. » Il la suit tandis qu'elle fait des allers-retours dans l'immense pièce immaculée. Elle décide finalement de s'assoir sur le seul fauteuil présent. La blonde s'appuie sur l'accoudoir et le dévisage de ses yeux azur glacés, et perçants. Il se poste devant elle, fixe, attendant une réponse. Il ne sait plus vraiment quoi dire, quoi qu'il dise, elle le démontera, n'écoutera pas le rationnel et ira à l'essentiel. Elle esquisse un faible sourire. « Moi aussi j'ai eu un petit accident la dernière fois. Avec le sénateur. Et puis le jardinier, l'an dernier. Mais récemment, c'était euh.. Ah oui, il est venu manger à la maison. » Elle fait mine de réfléchir quelques instants. Elle ne prend même pas la peine de regarder son tendre mari. Il ne mérite absolument pas l'enfer qu'elle lui a fait vivre pendant quatre ans. Heidi est sans pitié, cruelle, blessée, bien trop fière mais oh.., comme elle comprend qu'il ai eu un accident avec la nourrisse. Ce qui la surprend en revanche, c'est qu'un tel évènement ne se soit pas produit plus tôt, et plus souvent. « Ça y est, je sais. Jaimie. » Son visage se fend en deux à l'entente du prénom de son meilleur ami, comme elle l'avait prévu. Heidi se doutait que son tendre mari n'était pas totalement consacré à leur union ces derniers temps, alors pour prévenir le coup, elle voulait être sûre d'avoir fait quelque chose de pire que lui. C'était une habitude malsaine, Heidi ne pouvait s'empêcher de vouloir être la meilleure partout.. même dans le pire.